danses traditionnelles // Par la Compagnie Teko Makan de Camopi
20 Septembre 2013 à 18h
Collège Doctoral Européen |
21 Septembre 2013 à 21h
Salle des Fêtes - Muttersholtz |
24 Septembre 2013 à 18h
Portique, Unistra |
En juin 2012 quelques habitants de la commune de Camopi ont créé une association appelée Kumaka qui regroupe aussi bien des Teko que des Wayãpi et des personnes non affiliées aux deux ethnies amérindiennes. Cette commune en Guyane, est l’un des plus étendus de France, peuplée à 98 % environ par des Amérindiens Teko et Wayãpi, environ 1700 personnes. Kumaka désigne, en Teko comme en Wayãpi, le fromager, un arbre chargé de symboles qui est « le gardien, le protecteur des cultures amérindiennes ».
Les objectifs de l’Association Kumaka sont : « la mise en œuvre d’actions dans les domaines économiques, sociaux, éducatifs, culturels et sportifs sur le territoire de la commune de Camopi et au profit des habitants ». Le volet « culturel » de l’association est privilégié, notamment par la création du groupe de danse, Teko Makan, nom faisant référence à une ancienne société guerrière des Teko : les makan, des hommes aux pouvoirs chamaniques formés pour faire la guerre.
Le président de l’association Joachim Panapuy, qui fera partie de la délégation, est chamane (padze en teko). À 64 ans, il est l’un des derniers dépositaires d’une tradition et de savoir-faire dont la transmission est loin d’être garantie. La conscience de ce risque, liée à un contexte plutôt défavorable - à savoir que leur communauté est actuellement confrontée à de graves problèmes sociaux, notamment une vague de suicides touchant particulièrement les jeunes – a été un des moteurs de la création de l’Association Kumaka. Joachim a donc entrepris de partager ses connaissances sur les chants et les danses – un savoir qu’il tient de son oncle lui-même chaman – avec les jeunes qu’il parvient à motiver.
Un nombre croissant de jeunes, Wayãpi et Teko, viennent participer aux séances d’apprentissage données plusieurs soirs par semaine dans le carbet de fête de Joachim au village de Saint-Soit, en face du bourg de Camopi. Ils sont actuellement une vingtaine. Certains maîtrisent les techniques modernes d’enregistrement et de sonorisation, leur permettant d’enregistrer des musiques contemporaines ainsi que leur propre savoir traditionnel et les moyens techniques sont mis au service d’une tradition qui s’adapte. En bon chaman, Joachim ne craint pas d’innover dans les rythmes, l’instrumentation, et dans les thèmes. Les danses et les rythmes nouveaux concilient
tradition et modernité.
L’été dernier, le groupe Teko Makan de l’Association Kumaka a participé aux Deuxièmes Journées des Peuples Autochtones de Guyane du 10 au 12 août 2012 à Cayenne et organisé la Fête communale de Camopi. Leur intervention en métropole renforcera la confiance de ces jeunes artistes dans la valeur de leur culture traditionnelle et leur sens de l’identité.
Les objectifs de l’Association Kumaka sont : « la mise en œuvre d’actions dans les domaines économiques, sociaux, éducatifs, culturels et sportifs sur le territoire de la commune de Camopi et au profit des habitants ». Le volet « culturel » de l’association est privilégié, notamment par la création du groupe de danse, Teko Makan, nom faisant référence à une ancienne société guerrière des Teko : les makan, des hommes aux pouvoirs chamaniques formés pour faire la guerre.
Le président de l’association Joachim Panapuy, qui fera partie de la délégation, est chamane (padze en teko). À 64 ans, il est l’un des derniers dépositaires d’une tradition et de savoir-faire dont la transmission est loin d’être garantie. La conscience de ce risque, liée à un contexte plutôt défavorable - à savoir que leur communauté est actuellement confrontée à de graves problèmes sociaux, notamment une vague de suicides touchant particulièrement les jeunes – a été un des moteurs de la création de l’Association Kumaka. Joachim a donc entrepris de partager ses connaissances sur les chants et les danses – un savoir qu’il tient de son oncle lui-même chaman – avec les jeunes qu’il parvient à motiver.
Un nombre croissant de jeunes, Wayãpi et Teko, viennent participer aux séances d’apprentissage données plusieurs soirs par semaine dans le carbet de fête de Joachim au village de Saint-Soit, en face du bourg de Camopi. Ils sont actuellement une vingtaine. Certains maîtrisent les techniques modernes d’enregistrement et de sonorisation, leur permettant d’enregistrer des musiques contemporaines ainsi que leur propre savoir traditionnel et les moyens techniques sont mis au service d’une tradition qui s’adapte. En bon chaman, Joachim ne craint pas d’innover dans les rythmes, l’instrumentation, et dans les thèmes. Les danses et les rythmes nouveaux concilient
tradition et modernité.
L’été dernier, le groupe Teko Makan de l’Association Kumaka a participé aux Deuxièmes Journées des Peuples Autochtones de Guyane du 10 au 12 août 2012 à Cayenne et organisé la Fête communale de Camopi. Leur intervention en métropole renforcera la confiance de ces jeunes artistes dans la valeur de leur culture traditionnelle et leur sens de l’identité.