GUERRIERS DE LA PAIX, LES TEKO DE GUYANE
Les Teko, une des six ethnies amérindiennes présentes en Guyane, vivent dans les communes de Camopi, pour la plus grande partie, et de Maripasoula, un territoire essentiellement couvert par la forêt tropicale humide. La Guyane est l'une des neuf régions ultrapériphériques de l'Union européenne. C'est la plus grande région de France et le plus grand territoire continental de l'Union européenne en Amérique du Sud. Les Teko, réduits a une soixantaine de membres dans les années 1930-1950, ont bien failli disparaître à cause des maladies importées ; grâce à une assistance médicale discrète et efficace, et à une politique d'intermariage avec les ethnies voisines (Wayãpi et Wayana), ils sont actuellement environ cinq cents.
Aujourd'hui se pose la question de la transmission des savoirs, des techniques et des valeurs spirituelles et morales remise en question par la disparition des anciens et peut-être aussi par une perte d'intérêt d'une partie des jeunes pour la tradition.
Ce qui est menacé, c'est un mode d'être, de penser et d'agir fondé sur quatre pôles : la chasse, la pêche, la collecte et l'agriculture itinérante sur brûlis. Les causes en sont multiples et correspondent a une politique ethnocidaire constante d'assimilation : transformation des cadres de vie (habitat "moderne" mais complètement inadapté), développement du salariat, orpaillage clandestin ou non (pollutions, pression excessive sur les ressources cynégétiques et halieutiques), etc.
Face à face, deux modes de vie, l'un (traditionnel) fondé sur le souci de préserver l'équilibre des relations entre les communautés d'êtres humains et leurs environnements naturels et humains, visibles et invisibles ; l'autre foncièrement écocidaire (destruction des milieux naturels) et ethnocidaire (destruction de la diversité culturelle). La mise en place du Parc Amazonien de Guyane, créé en 2007 apporte un espoir s’il permet de résoudre les multiples problèmes liés à l’orpaillage clandestin, s’il garantit effectivement le prélèvement des ressources traditionnelles et assure aux populations résidentes le libre choix de leur devenir notamment par rapport au projet de développement touristique…
Aujourd'hui se pose la question de la transmission des savoirs, des techniques et des valeurs spirituelles et morales remise en question par la disparition des anciens et peut-être aussi par une perte d'intérêt d'une partie des jeunes pour la tradition.
Ce qui est menacé, c'est un mode d'être, de penser et d'agir fondé sur quatre pôles : la chasse, la pêche, la collecte et l'agriculture itinérante sur brûlis. Les causes en sont multiples et correspondent a une politique ethnocidaire constante d'assimilation : transformation des cadres de vie (habitat "moderne" mais complètement inadapté), développement du salariat, orpaillage clandestin ou non (pollutions, pression excessive sur les ressources cynégétiques et halieutiques), etc.
Face à face, deux modes de vie, l'un (traditionnel) fondé sur le souci de préserver l'équilibre des relations entre les communautés d'êtres humains et leurs environnements naturels et humains, visibles et invisibles ; l'autre foncièrement écocidaire (destruction des milieux naturels) et ethnocidaire (destruction de la diversité culturelle). La mise en place du Parc Amazonien de Guyane, créé en 2007 apporte un espoir s’il permet de résoudre les multiples problèmes liés à l’orpaillage clandestin, s’il garantit effectivement le prélèvement des ressources traditionnelles et assure aux populations résidentes le libre choix de leur devenir notamment par rapport au projet de développement touristique…
Le Projet
L’origine de ce projet culturel et scientifique, est un hommage à Éric Navet, enseignant à l’Institut d’Ethnologie de l’Université de Strasbourg (Unistra) depuis 1985, à l’occasion de son départ à la retraite. À cette occasion, l’Association des Étudiants et Amis de l’Institut d’Ethnologie organise, du 11 Septembre au 13 novembre, en collaboration avec l’Association de Muséologie et de Médiation Scientifique (AMMS) une exposition, une table ronde, un cycle de films et des représentations de danses traditionnelles.
Exposition
L’histoire de l’ethnologue se confond souvent, au moins partiellement, avec celle des personnes et des cultures auxquelles il s’intéresse et sur lesquelles il exerce son esprit d’analyse...
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Ciné-Club EthnoCrée exclusivement pour cet événement, le ciné-club d'ethnologie vous propose toute une série de projections pendant le Cycle Alter'Natives. Les films seront suivies d’un temps de discussion et de réflexion autour des thématiques présentées.
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DansesLa Compagnie Teko Makan nous initiera, pour la première fois en France métropolitaine, à leur culture et leurs traditions par la danse grâce à des spectacles et d’une « conférence dansée » au Portique (Unistra)
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Table Ronde
Quel avenir pour les Amérindiens de Guyane?
La délégation amérindienne et les ethnologues tenteront de répondre à cette question. |